La recherche biomédicale
Il existe une législation très stricte encadrant les recherches biomédicales (Loi Huriet modifiée) pour permettre le respect de la personne se prêtant aux essais cliniques et pour juger de la pertinence des recherches et de leur qualité. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et le Comité de Protection des Personnes (CPP) donnent au promoteur d’une recherche biomédicale une autorisation qui est obligatoire pour conduire un essai clinique. Un protocole d’essai clinique est établi par le promoteur de l’étude qui sera conduite par les médecins investigateurs selon les Bonnes Pratiques Cliniques.
Avant toute inclusion d’un patient dans un essai clinique, le médecin investigateur vérifie que le patient remplit tous les critères d’inclusion de l’étude clinique. S’il juge que le patient peut y participer, il l’informe de l’étude, des risques éventuels et des bénéfices de l’étude, ainsi que des droits de la personne qui se prête à la recherche. Puis un consentement éclairé est signé par le médecin investigateur et par le patient, avant de débuter l’étude.
Lors de la conférence de presse « Attractivité de la France pour la recherche clinique internationale » du 28 février 2017, le LEEM (Les Entreprises du Médicament) a publié un guide "Les essais cliniques en 12 questions".